Parfois, face à l’agressivité ou au stress, on a l’impression d’être comme un petit oiseau face à un fusil de chasse. Le danger semble immédiat, la tension nous paralyse. Si on essaie de lutter frontalement, on risque simplement d’y laisser des plumes.
La sagesse de l’oiseau, c’est de s’envoler.
Non pas fuir par peur, mais prendre de la hauteur. Quitter la ligne de mire pour observer la scène différemment. Depuis le ciel, le danger prend une autre forme : on voit plus large, on respire mieux, on retrouve de la liberté.
Dans nos vies professionnelles, combien de fois restons-nous coincés dans la confrontation directe ?
👉 Un client mécontent qui élève la voix.
👉 Un collaborateur qui exprime son agressivité de manière brutale.
👉 Une réunion où la tension monte et où chacun se crispe sur ses positions.
La tentation est grande de répliquer coup pour coup. Mais cette stratégie use, fragilise et enferme.
Prendre de la hauteur, c’est adopter un autre positionnement :
- Ne pas répondre sur le même registre émotionnel.
- Créer une distance saine entre soi et l’agressivité de l’autre.
- Garder la maîtrise de son énergie et de son impact.
C’est précisément ce que j’enseigne dans mes formations en communication, gestion du stress et management : apprendre à ne pas se laisser happer par l’agressivité, mais à transformer ces situations en occasions d’affirmation et de croissance.
Avec des outils concrets — gestion des émotions, techniques de communication assertive, médiation, régulation des conflits — les participants découvrent qu’il est possible de gérer les tensions sans s’y brûler les ailes.
Car la vraie force n’est pas de répondre à l’agressivité par l’agressivité, mais de rester maître de son attitude pour prendre de l’altitude.

