Dans le monde de l’entreprise d’aujourd’hui, on voit souvent deux philosophies managériales s’affronter, un peu à la manière de deux communautés animales bien connues.
D’un côté, il y a la logique des rats : un modèle où les plus faibles sont sacrifiés, où la compétition est féroce, et où la survie passe par la domination. Dans cette vision, si un membre de l’équipe est plus fragile, il risque d’être laissé de côté ou « dévoré » par la pression du groupe. C’est le règne du plus fort, où chaque individu doit lutter pour garder sa place.
À l’opposé, il existe un modèle inspiré par les fourmis. Chez elles, la solidarité et l’équité sont les maîtres-mots. Si une fourmi découvre un meilleur chemin pour la colonie, on l’écoute et on la suit dans l’intérêt collectif. Chaque membre contribue au bien commun, et chacun peut compter sur les autres en cas de besoin. C’est un modèle où l’entraide et le mérite sont valorisés, où la force du groupe repose sur la capacité à soutenir chacun de ses membres.
En tant que formateur attaché à des valeurs humanistes, je trouve cette comparaison fascinante. Elle pose une vraie question : quel type d’organisation souhaitons-nous encourager dans nos entreprises ?
Voulons-nous un management fondé sur la compétition à tout prix, ou bien un management qui mise sur la coopération et la solidarité, où chacun a sa place et sa voix pour contribuer au succès collectif ?

